"La cuve est pleine"

Dans la Bible on trouve de multiples références à la vigne et au vin (441 paraît-il).
Certaines sont là en guide d'avertissement trivial :

"Avec le vin ne fais pas le brave, car le vin a perdu bien des gens.
La fournaise éprouve la trempe de l'acier, ainsi le vin éprouve les cœurs dans un tournoi de fanfarons.
Le vin c'est la vie pour l'homme, quand on en boit modérément.
Quelle vie mène-t-on privé de vin ?
Il a été créé pour la joie des hommes.
Gaieté du cœur et joie de l'âme, voilà le vin qu'on boit quand il faut et à sa suffisance.
Amertume de l'âme, voilà le vin qu'on boit avec excès, par passion et par défi.
L'ivresse excite la fureur de l'insensé pour sa perte, elle diminue sa force et provoque les coups.
Au cours d'un banquet ne provoque pas ton voisin et ne te moque pas de lui s'il est gai,
ne lui adresse pas de reproche, ne l'agace pas de tes réclamations."
Ecclésiastique (31:25)

D'autres sont plus joyeuses et porteuses d'espoir :
"De tes chambres hautes, tu abreuves les montagnes ;
la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais croître l'herbe pour le bétail
et les plantes à l'usage des humains,
pour qu'ils tirent le pain de la terre
et le vin qui réjouit le cœur de l'homme,
pour que l'huile fasse luire les visages
et que le pain fortifie le cœur de l'homme."
Psaume 104
 
Mais s'il y a le vin, il y aussi le pressoir.
Le pressoir mystique.
C'est d'abord l'Ancien Testament, et l'Apocalypse
(
La tenture de l'Apocalypse est visible dans la grande galerie qui lui est dédiée, au sein du Château Ducal d'Angers.
A elle seule, elle justifie le déplacement !)



“Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant aussi une faucille tranchante.
Et un autre ange, ayant pouvoir sur le feu, sortit de l’autel et, en jetant un grand cri, il cria à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins ont mûri.
Et l’ange mit sa faucille sur la terre, et vendangea la vigne de la terre, et jeta les grappes dans la grande cuve du courroux de Dieu.
Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et de la cuve il sortit du sang jusqu’au mors des chevaux, sur un espace de mille six cents stades” 

(Apoc. 14.17-20)








Mais dans le Nouveu Testament c'est une symbolique bien différente, avec
la période de Pâques. 

«  Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »
(Évangile selon Jean , 15, 1-8)





Commentaires