A Blagnac





C'était Samedi, et il était un peu plus de 19h30 pour cette soirée chez D&C, soirée comme il y en eut d'autres et, je l'espère, comme d'autres suivront !
David nous fait encore une fois la preuve de ses talents culinaires.
Moi, je dis qu'il devrait ouvrir un restaurant ! Sinon, non : je n'ai pas de photo. Alors sachez juste que c'était tant beau que bon.
Mais je n'oublierai pas Christelle et sa redoutable tarte aux mirabelles (merci pour la recette de la pâte parfaite !).

Pour autant, au delà du plaisir de se revoir et de passer un moment ensemble à discuter tant librement qu'agréablement, au delà aussi du plaisir de la table : il s'agissait bien de picoler intelligemment.

Alors nous avons sacrifié quelques bouteilles.




Pour commencer : D (qui a toujours eu une belle cave de Champagnes !) nous propose une jolie entrée en matière avec ce Champagne venu tout droit de chez Jacquesson : la 737.
Un beau vin, avec des bulles en plus : intéressantes notes de fruits secs et d'épices pour un vin droit, sec et pur.
Une jolie finale prolonge le tout.
2009 majoritaire (2009 + 30% de 2008) qui se boit bien dans le jardin, pour entamer la soirée.
Si j'en crois la contre, on est en présence de 43 % de Chardonnay, 27 % de pinot noir, et 30 % de Pinot meunier.Si j'en crois mon palais et la vitesse à laquelle la bouteille s'assèche, ça se boit avec plaisir !



On enchaine avec le Riesling sorti de ma cave, chez Barmès-Buecher : un Rosenberg (2012).
Mais ça se tente ... et puis les deux expériences précédentes étaient tellement réussies !!

Au premier abord une pointe d'hydrocarbure. Très plaisante la pointe ! Ensuite viennent les notes florales (fleurs blanches), une belle palette fruitée : pour l'essentiel fruits a noyaux, avec  un fond exotique.
En bouche c'est rond, de belle maturité, avec une intéressante longueur et de la suavité.
C'est fin, équilibre et précis.
Très beau vin.

Vient alors l'heure du St Aubin 1er cru - Murgers Dents de Chien (2013, chez Gérard Thomas), un souvenir du récent passage bourguignon.
Et c'est un beau souvenir, tant le passage bourguignon que ce Murgers !
Hors contexte j'ai parfois des déceptions vineuses. Mais ce ne sera pas le cas de ce vin : au nez un léger boisé / épicé de bon aloi tant il est déjà bien intégré.
En bouche, du gras : c'est ample avec une structure acide pile poil ! On y retrouve un beau fruit, soutenu par des notes florales, et un côté pain grillé.
Très long.
Très beau vin dans un style jeune. 



Pas sûr que j'aurai la patience de l'attendre longtemps pour le goûter un poil plus évolué et, sans doute, complexe.
Murgers Dents de Chien jouxte Puligny Montrachet et, sans vouloir en remettre une couche sur les climats, leur définition et l'intérêt de sucer les cailloux : je dois bien reconnaître que pour de multiples raisons : Puligny Montrachet est mon talon d'Achile !
Un peu comme la magnifique tarte qui a fini ce repas.
Mais vers la fin c'est devenu un peu plus compliqué.



Car pour finir, pour s'achever !, D et C sortent eux aussi un souvenir de vacances : pas en Bourgogne mais en Italie.
Donc une Grappa ( de Sangiovese) qui déchire.
Enfin elle déchire proprement : du fruit, et de la sucrosité pour un beau produit.
Un beau produit mais à ce stade c'est le truc qui cogne un peu quand même ! Surtout le lendemain matin (enfin y avait pas que la la grappa sur le coup ...).

En Septembre ou Octobre on devrait remettre ça avec quelques quilles de je ne sais quoi.
Probablement des blancs.
Le vin se partage.
A suivre ....


D'ici là c'est à consommer avec modération car l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
Même quand, autour de l'alcool, y a plein de trucs aussi agréables !

Commentaires